14 setembro 2006

VITAMEDIAS

Uma página difícil na história do Libération contada no... Libération: Ce travail journalistique en profondeur nécessite des moyens importants. Une enquête, ça peut prendre des semaines. Un reportage, plusieurs jours. Un débat, ça nécessite de la place, donc du papier. Etc. Nous ne méconnaissons pas les impératifs financiers qui pèsent sur Libération. Nous avons même accepté d'en prendre partiellement en charge la gestion. Notre intention n'est pas de lancer des investissements démesurés. Mais notre projet n'est pas non plus de réduire la voilure jusqu'à nous laisser mourir doucement. Notre projet est, dans une conjoncture industrielle extrêmement difficile, d'utiliser au maximum notre marge de manoeuvre pour vous apporter un meilleur journal. [...]
Aujourd'hui, il nous reste peu de temps et peu de moyens. C'est pourquoi nous lançons cet appel aux lecteurs et aux amis de Libération. Nous avons besoin de vous. Besoin de vous entendre. Besoin de savoir que nous ne sommes pas seuls à déplorer cette disparition lente, silencieuse, d'une presse libre et indépendante. Au profit d'une presse jetable. Ces messages, suggestions ou soutiens, nous vous proposons de les exprimer via une société des lecteurs dont les statuts, la composition, le rôle seront définis dans les semaines à venir.

[act.: Rothschild: un "projet de la dernière chance" pour "Libération"]